La querelle des anciens et des modernes
La Querelle des Anciens et des Modernes ou Querelle des Classiques et des Modernes est une polémique née à l’Académie Française qui agita le monde littéraire et artistique à la fin du XVIIème siècle.
Elle reprend un débat déjà agité au siècle précédent qui opposait les imitateurs des Anciens à ceux qui rejetaient les modèles antiques et prônaient l’invention des formes modernes.
Cette querelle est déclenchée par Charles PERRAULT poète et conteur qui fait partie des Modernes.
Les Anciens – menés par Boileau – sont :
- Antoine FURETIERE - Nicolas BOILEAU - René RAPIN - Jean RACINE - La FONTAINE - Jean de La BRUYERE - LONGEPIERRE - Nicolas PRADON - Madame DACIER - FENELON - Etienne FOURMONT -
Les Anciens défendent le génie des écrivains antiques comme Homère et Virgile en soutenant que la création littéraire devait imiter la littérature de l’Antiquité qui était le seul modèle valable. Ils étaient persuadés que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint la perfection et que personne ne pouvait faire mieux.
Ils revendiquent les idées suivantes : - L'autorité de Virgile et d'Homère : leurs oeuvres sont des chefs-d'œuvre incontestables et doivent servir de références et de modèles. - Il faut imiter la nature et n'accorder d'importance qu'au simple et au naturel - Imiter ne veut pas dire copier et ne pas faire preuve d'originalité et de personnalité mais il faut suivre l'exemple des anciens, avoir la même rigueur qu'eux.
Les Modernes – menés par Charles PERRAULT – sont :
- Charles PERRAULT - Le MOINE - Georges de SCUDERY - Antoine GODEVEAU - Jean CHAPELAIN - Desmaret de SAINT SORLIN - Le LABOUREUR - Michel de MAROLLES - Paul PELLISSON - François CHARPENTIER - FONTENELLE - SAINT EVREMONT - Pierre BAYLE -