La qualité totale : nouvel impératif pour le marketing M. BOUDJEMIL Ahmed Chargé de cours en sciences de gestion Bechar Nous sortons d’une économie planifiée, d’une gestion des entreprises administrée qui ne donnait pas de l’importance aux mesures économiques. Cette gestion négligeait le facteur humain et le considérait comme un simple salarie n’attend que le virement de son salaire. Démotivé et désespérer par son sort,il ne s’inquiète guère pour l’avenir de son entreprise .Quant aux dirigeant, manquant d’imagination et de dynamisme, sont loin des principes de la gestion scientifique des entreprises et incapables de manager l’opinion et de créer une culture de co-décision ou tout le monde participent à la réussite de l’entreprise. Avec une telle pensée qui minimise le rôle des ressources humaines dans la réalisation des objectifs de l’entreprise, on ne peut espérer une véritable percée qualitative, car il n’y a de richesse que l’homme. La technologie ne peut remplacer l’outil humain, sous prétexte de mieux affronter la concurrence et de conquérir des marchés plus rentables. Ce constat amer des entreprises algériennes en difficulté nous laisse méditer sur les causes internes et externes de leur dysfonctionnement. Un dysfonctionnement qui ne peut être expliquer que par une perte de compétitivité vis-à-vis de la concurrence. L’analyse nous renvois à chercher les causes de cette défaillance et d’y trouver les éventuelles mesures de correction que seul le marketing peut les dictées. Selon Foglierini-carneiro dans son livre intitulé : « organisation et gestion des entreprises » la compétivité de l’entreprise est le résultat de quatre variables : La compétivité-prix : les entreprises en difficulté ne sont plus capables d’assurer un prix de vente compétitif par rapport à la concurrence. Ce manque de compétitivité peut être le résultat : d’une mauvaise maîtrise des coûts, d’une faible productivité du travail ou encore ,d’une mauvaise gestion de la qualité .Ces facteurs