La pédagogie différenciée
En méditant sur mes séquences de pédagogie différenciée menées en stage, je suis plutôt satisfaite du travail effectué et curieuse d’approfondir le sujet. En effet, deux semaines durant, j’ai eu l’occasion d’animer diverses activités sur un même thème en variant les méthodes d’approche et la structure du groupe-classe. Cette expérience s’est révélée très enrichissante : elle m’a, notamment, offert de nouvelles pistes d’enseignement capables de résoudre des problèmes quotidiens dans le monde scolaire ; elle m’a aussi permis de me distancer de mon propre travail et de porter un regard critique sur ma conception de l’enseignement.
Néanmoins, il s’avère que, pour mener à bien une différenciation pédagogique au sein d’une classe, le temps demeure une variable non négligeable ! Malgré les heures de cours laissées à ma disposition afin de dispenser un enseignement différencié, je regrette de n’avoir pu, par manque de temps mais aussi d’expérience, diversifier davantage la mise en place de mes séquences : il est vrai que, selon l’annexe n°2 et n°3 du cours, j’ai principalement procédé selon le schéma n°2 et n°6. Comme la notion abordée durant mes séquences de pédagogie différenciée constituait un nouveau chapitre du pluriel (encore inconnu pour les élèves), j’ai commencé la différenciation par des dispositifs et des objectifs communs. Puis, après un entraînement varié tant par le processus (jeu-étiquettes, mots croisés, etc.) que par la situation (travail individuel, collectif, etc.), j’ai soumis les enfants à une évaluation diagnostique sous forme de fiches à faire de façon autonome. Je n’apprécie pas spécifiquement le travail sur des fiches mais, lors de mes séquences, j’ai constaté que l’observation ne constituait pas une donnée suffisamment rigoureuse pour établir un diagnostic.
D’ailleurs, j’ai procédé de manière identique pour former les groupes de soutien lors de