La publicité synthese
I. Tout d’abord la publicité crée-t-elle des besoins artificiels ? Selon Marcel Blaustein, la publicité ne crée pas des besoins artificiels. Le besoin est inhérent. Pour Edgar Faure, ce n’est pas non plus le cas car il démontre que la publicité ne fait que satisfaire un besoin. Or, pour Closet, la publicité présente une idéologie et donne à croire que le bonheur de l’Homme est en relation directe avec les biens matériels.
II. Le consommateur est-il manipulé par la publicité ? Dans l’âme du combat, la société de consommation pense que le consommateur est hypnotisé, manipulé voire aliéné. Mais d’après Faure, le consommateur ne se laisse pas si facilement convaincre par la publicité. Elle se plie aux exigences de ce dernier, car il est de moins en moins crédule et devient un maître. Pour François de Closet, le jeune esprit est manipulé par la publicité. L’enfant vit dans un monde d’assistance technique gratuit, il est plus instruit par les spots publicitaires que les discours de ses parents ou de ses maîtres.
→ Marcel Bleustein-Blanchet, la rage de vaincre
III. Est-ce que la publicité provoque-t-elle une altération de la moralité des individus ? Dans le bonheur en plus, la publicité tend à dégrader l’homme. L’individu accorde plus d’importance sur l’avoir plutôt que sur l’être. Selon Edgar Faure, la publicité ne fait que transmettre au consommateur ses propres souhaits. Quant à Bleustein-Blanchet, la publicité ne dégrade pas l’homme, au contraire, il contribue à l’épanouissement de