La publicité fait-elle de nous des névrosés?
La publicité fait-elle de nous des névrosés ?
Aux Etats-Unis, les crédits à la consommation sont devenus monnaie courante. Une partie de la population vit au dessus de ses moyens afin d’acquérir des biens ou services superflus. Cette frénésie d’achat est entre autre le résultat d’un matraquage publicitaire massif exercé sur les populations afin d’appâter le consommateur. Ainsi, la publicité contribue grandement au fait que le produit ait dépassé la dimension de l’usuel pour devenir un déclencheur émotionnel survenu à la vue du bien désiré. La publicité entrainerait-elle un désir plus que matériel ? Depuis sa création, la publicité n’a cessé de contribuer à l’instauration d’un désir ou besoin chez le consommateur. Elle sert à présenter un produit de manière à ce que la consommateur désir le posséder. La névrose est le résultat de la frustration. D’après Freud, refouler ses désirs instinctifs (sa libido) rejetterait ces mêmes désirs dans l’inconscient et rendraient l’individu névrosé, c’est à dire qu’il ne pourrait refreiner leur libido. Cependant, la publicité, pour être plus efficace, joue avec notre inconscient et montre, ou plutôt étale ce qui pourrait être accessible (matériellement et sentimentalement) faisant naître un désir, une envie. « Et puis qui donc de nos jours, a la parfaite certitude de ne pas être névrosé ? ». Cette phrase de Carl Gustave Jung peut parfaitement s’adapter aux sociétés actuelles si l’on remplace le mot névrose par envie. Nous pouvons donc nous poser les questions suivante : sommes nous sures de ne pas toujours pétré esclave de nos envies ? Etant donné que la publicité nous sommet certaines de ces envies, fait-elle de nous des névrosés ? Afin de répondre à ces questions, nous évoquerons les conséquences de la frustration engendrée par la publicité dans une première partie ; et dans une seconde et dernière partie, nous analyserons le choix du sexe comme argument de vente.
I- La publicité fait de nous