La publicite
II. Une démarche nécessaire et souhaitable pour les uns : 1) Une réponse aux attentes et aux rêves des consommateurs
C’est le propre de la publicité que d’inciter le consommateur à acheter les produits les plus récents, les plus sophistiqués car comme le souligne F. Beigbeder l’essentiel est d’engendrer des besoins par le biais des sentiments tels que l’envie, la jalousie, la déception. En effet, l’attente profonde et le rêve du consommateur ne réside que dans le fait d’atteindre ce qu’il ne pourra sûrement pas obtenir. Si l’on en croit le sondage SOFRES, la principale attente des consommateurs n’existe pas dans l’esthétisme du produit. Cependant, les publicitaires s’attachent à créer un monde merveilleux où le consommateur doit se retrouver et utilisent son imaginaire. Il se crée chaque jour de nouveaux produits tous plus innovants, créatifs, perfectionnés les uns que les autres. Tel que l’affirme F. Beigbeder le commun des mortels ne pourra jamais atteindre réellement le rêve auquel il aspire puisque l’ambition de la publicité est de renouveler régulièrement des besoins, des désirs. Chaque être humain rêve de perfection bien qu’en réalité chacun sait qu’elle n’existe pas. La publicité réside dans un monde virtuel afin de donner l’espoir, à ceux qu’elle cible, une vie idéale. D’après J. Lendrevie et B. Brochand il n’y a que le comique de situation qui annonce de bonnes nouvelles et la publicité tente à en abuser. En effet, les consommateurs ne sont pas dupes puisque dans le sondage SOFRES effectué entre 1989 et 2000, il y a un pourcentage non négligeable d’augmentation de personnes interviewés (de 14% on passe à 23%) qui pensent que la publicité tente d’influer sur leurs besoins. Alors qu’en réalité leur principale attente, est que cette dernière soit claire et facile à comprendre. Les gens attendent donc que les produits soit convaincants pour les acheter. 2) Un embellissement de la réalité
Selon J. Lendrevie et B. Brechon la