Synhtèse 2: La publicité

La représentation du monde par la publicité nous est-elle néfaste ? C’est à cette question que le dossier invite à réfléchir. Frédéric Beigbeder dans 99 francs, une fiction autobiographique parue en 2000, met l’accent sur la logique manipulatrice de la publicité. Jean-Claude Guillebaud semble surtout s’inquiéter de l’impact social de cette manipulation, dans un article paru en 2004, tandis que Jacques Landrevie et Bernard Brochand, les auteurs du livre Publicitor, publié en 2001, en soulignent plutôt la vertu. Si les attentes des consommateurs se trouvent satisfaites, c’est en tous cas de façon inconsciente, comme l’illustre l’enquête Sofrès menée en 2005. (Intro 1et 2: problématique et docs)
La publicité se propose avant tout d’embellir la réalité, à l’insu même du citoyen. Cependant aux yeux de certains, elle rencontre ainsi les désirs inconscients du plus grand nombre, se révélant salutaire. (Intro 3 : le plan)

A la volonté d’information du consommateur répond la mise en œuvre, potentiellement dangereuse, de stratégies publicitaires. (Annonce plan partie I) Il apparait à la lecture de l’enquête d’opinion, que 35% des consommateurs souhaitent avant tout, avoir accès à des informations sur les produits et acquérir la connaissance de leurs caractéristiques. Pour cela, 48% d’entre eux se rejoignent pour demander d’abord des publicités aisément compréhensibles. Ainsi, leur qualité formelle, selon les chiffres fournis, semble moins primordiale, de même que leur capacité à faire rêver, étonner. En contraste avec cette opinion, le jounaliste de TéléCinéObs s’inquiète de l’écart croissant entre la réalité et les images fantasmés des publicités. Pour lui, il en va même de la possibilité du dialogue citoyen, rendu difficile par l’impossibilité d’identifier le monde, présenté comme trop « gentil. » Les auteurs reconnaissent effectivement unanimement la nature manipulatrice de ces messages.(A avec