La présence militaire en haïti
Le 12 Janvier 2010 le peuple haïtien a souffert l’une des catastrophes la plus atroce lors de son turbulente histoire de désastres naturels. Un puissant tremblement de terre chiffré à 7 sur l’échelle de Richter a dévasté la capitale d’Haïti, Port-au-Prince. De nombreux immeubles sont abattus, enterrant les gens sous les décombres. Le bilan du tremblement de terre s'élève à plus de 200.000 morts, 250.000 blessés et des millions de sans-abris.
Le premier convoi d'aide est venu des États-Unis en direction d'Haïti accompagné de cinq mille soldats appartenants à l’armée étasunien, qui peu de temps après a été renforcé avec trois mille cents hommes supplémentaires dont 1 500 policiers devraient être déployés si le Conseil de sécurité autorise la demande du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon de appuyer la Minustah (Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti).
Se demander, donc : « Est-ce que la présence militaire des États-Unis en Haïti signifie une sorte d’intrusion cachée ? » nous met devant un dilemme.
En considérant que le gouvernement nord-américain a vivement réagi en envoyant, vers ce territoire désolé par l’effet du séisme, de l’aide humanitaire pour secourir les sinistrés dans les meilleurs délais et de nombreux soldats pour essayer de stabiliser la situation et maintenir la paix, on peut affirmer que les États-Unis jouent un rôle essentiel sur le terrain en faveur d’Haïti. Mais, pourquoi est-ce qu’il est nécessaire d’y déléguer un si grand contingent ? Environ trois mille effectifs distribués partout, en