La préposition "dans"
La préposition fait partie de l’ensemble des « mots de relation » (Riegel/ Pellat/ Rioul 2004 : 369). Il s’agit d’un mot qui est invariable et qui sert à relier deux mots ou deux groupes de mots entre eux. La préposition est « un instrument de liaison qui permet d’introduire un autre mot devant lequel elle se place » (Pougeoise 1998 : 303).
Le travail suivant traitera de la préposition dans. Le mot s’est développé au XVI siècle à partir du mot dedans qui avait été constitué de la préposition de et de l’adverbe enz (du latin intus). Au début, dans était très rare. Particulièrement Ronsard avait une grande influence à imposer la préposition en l’employant là où en occasionnait des problèmes (Larousse 1960 : 782). Au XVII siècle, on pouvait, dans beaucoup de cas, se servir encore soit de dans, soit de en. Mais au fil de temps l’utilisation de ces deux prépositions entraînait un développement de la différence entre eux sous le rapport de leur usage grammatical et leurs sens différents. (Un critère important est que l’on ne peut pas utiliser en avec un article défini. En revanche, dans ne peut pas aller avec des noms qui n’ont pas de déterminant.)
Selon Riegel, Pellat et Rioul, dans appartient aux prépositions qui sont plutôt stables. Cela veut dire qu’il y a une certaine dépendance des constituants qui sont liés à une préposition, qui est la signification de cette préposition dans des cas différents. Dans le cas de dans, il s’agit en premier lieu d’une préposition spatiale, donc, d’une préposition de lieu (2004 : 371). Néanmoins, de cette façon, ce n’est pas facile de déterminer l’emploi de dans car il faut faire la différence avec d’autres prépositions de lieu. De plus, dans est utilisé pour bien d’autres relations non-spatiales.
Le but du travail présent est de faire ressortir l’emploi de la préposition dans en examinant et en comparant des règles qui sont déjà données dans des dictionnaires et des grammaires différents ou bien en élaborant