La prudence , philo aristote
Aristote , tente de définir la prudence en l’opposant à la science. La prudence n’est pas une contemplation et ne procède pas par démonstration, en effet l’Homme prudent est celui qui va pouvoir débattre afin de trouver satisfaction, trouver ce qui il y’a de bien pour lui « le propre de l’Homme prudent c’est d’être capable de délibéré correctement […] d’une façon générale » (l.3). La prudence est une disposition accompagnée de règles vraies , elle est une vertu qui contrairement à la science ou l’art, la matière du prudent est mouvant, singulière, et la vérité scientifique est immuable, l’excellence du prudent porte sur des situations qui ne sont jamais les mêmes. Elle se rapporte comme l'art, aux choses contingentes, mais elle n'est ni un art, ni une science: elle est une habitude d'appliquer la raison aux actions dont le résultat s'évanouit à mesure qu'elles ont lieu; c'est-à-dire, aux affaires humaines, comme la politique, l'économie domestique, etc. Qu’es ce qui différencie donc la prudence de la science ? Alors que la science se démontre, se prouve, elle montre des faits qui ne peuvent être autre « une science s’accompagne de démonstration » « qui ne peuvent être autrement ».Pourtant hormis les différences qui les opposent, ces deux vertus intellectuelles on tout de même un certain nombre de point