La promesse de l'aube
Romain Gary raconte son enfance et sa jeunesse, depuis ses premières années passées à Vilna, ville lituanienne successivement russe et polonaise, qu'il appelle de son nom polonais Wilno dans son livre, après avoir parcouru la Russie avec sa mère, une ancienne actrice juive qui l’élève seule.
Le récit reprend ensuite dans son enfance. Le rêve de la mère de Romain est qu'il devienne célèbre: il essaie donc toutes sortes d'activités artistiques, peinture, musique et danse, et ne se trouvant du talent dans aucune se tourne vers l'écriture. Romain et sa mère mènent une vie assez paisible et connaissent même une certaine aisance puisque les ventes de chapeaux et de vêtements dont ils vivent s'avèrent fructueuses. Mais Romain tombe malade ce qui les ruine et les conduit à s'installer à Nice: en effet, la France reste le pays de rêve pour la mère de Romain.
Dans la deuxième partie, le narrateur évoque leur vie à Nice : après des débuts difficiles, la mère de Romain trouve la stabilité en devenant gérante de l'hôtel pension Mermonts. Romain se consacre pleinement à ses études et à l'écriture. Il part à Paris faire une licence de droit. En 1938, il devient élève-officier à l’école de l’air de Salon-de-Provence. Mais sa promotion est refusée, car il est naturalisé de trop fraîche date, et il doit alors inventer un mensonge pour éviter à sa mère une trop douloureuse déception. Lorsque la guerre éclate, il part comme simple caporal, la laissant très souffrante.
La troisième partie est consacrée aux années de guerre, il reçoit des lettres d’elle qui l’encouragent. Ayant rejoint l’aviation de la France libre, il combat en Grande-Bretagne, en Afrique (dont l'Éthiopie et lors de la Syrie) et termine la guerre avec le grade de capitaine. Il est fait Compagnon de la Libération et se voit proposer d’entrer dans la diplomatie pour «services exceptionnels». Il publie alors en 1945 Éducation européenne en Angleterre.