la profession infirmière : une identité, quatre qualités
Ce texte est extrait de L’Infirmière Magazine, N°322 du 1er mai 2013. Il vise particulièrement les infirmiers et les sensibilise sur leur identité.
La profession infirmière reste aujourd’hui difficile à définir. Ceci est dû à ses origines, aux grands clichés du métier, à « la diversité des lieux d’exercice » 1et des compétences, ainsi qu’à l’hétérogénéité des patients. Il est tout de même possible de caractériser les qualités de la profession.
La réflexion est primordiale dans l’exercice de ce métier. L’infirmière utilise deux aspects de la réflexion. Pendant les soins, elle fait preuve d’intuition, avec des automatismes et des gestes professionnelles. Mais elle raisonne également, elle analyse les prescriptions, l’état d’un patient, a un rôle organisationnel. Elle peut, sans doute trop rarement, prendre part à des prises de « décisions thérapeutiques difficiles »2.
L’adaptation est induite par la diversité des lieux d’exercice, des pathologies, des moyens de traitement, mais aussi par l’évolution des patients hospitalisés. Le soignant doit faire aussi avec la politique de santé privilégiant les actes médicaux, souvent au détriment du care.
« L’infirmière est responsable de la qualité de son travail »3. Elle est responsable du soin qu’elle prodigue sur l’instant, de l’état du patient et du coût des soins qu’elle administre.
« Le sens relationnel »4 est une autre qualité essentielle. Le soignant doit « favoriser l’échange »5 avec le patient en prenant en compte son état général. Pour cela, il adapte sa communication à chaque personne admise en soins.
Ces quatre qualités sont observables quotidiennement dans la profession