la production des grands hommes
Il entre premier de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud.
En 1975 il devient directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. En 1995 il fonde à Marseille le CREDO (Centre de Recherche et Documentation sur l'Océanie).
Il réalise ses recherches fondatrices en anthropologie sur le terrain de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il y fait nombreux voyages et s'intéresse au peuple des Baruyas qu'il défini comme étant sans classe et sans État. Dans la parenté, il étudit le lien entre la conception envisagée et le système de transmission lignagère.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence en Anthropologie notamment « La production des Grands Hommes » présenté ici. Il l'a publié en 1982, plusieurs années après le début de son long terrain chez les Baruya. En 1996, le livre est réédité avec une postface inédite témoignant des changements récents de la société Baruya.
*** Ce livre se concentre sur le peuple Baruyas, peuple de Papouasie-Nouvelle Guinée.
Maurice Godelier traite dans cet ouvrage le pouvoir sur l'autre plus particulièrement du pouvoir des hommes chez les Baruya.
Cette société est appellée primitive car il y manque deux piliers de la « civilisation » tels les classes et l'Etat.
Ce peuple habite au cœur des montagnes de Papouasie et cultive des cannes à sel et des patates douces. Il existe une assez forte domination masculine au sein de cette société. Les femmes n'ont pas beaucoup de droit et n'accèdent à aucun statut valorisé comme celui de Grand Homme (sauf quelques cas très rares de Grandes Femmes Chamanes). C'est une société faisant partie de groupes de tribus en guerre perpétuelle, en effet pour ce peuple la guerre est une activité noble pratiquée par les hommes. ls ont opposé une résistance armée aux expéditions australiennes. Les tribus se chassent les unes les autres de leurs territoires. Les Baruya ont été chassé et se sont