La princesse de clève
On peut se demander si elle a eu tord ou raison de faire cet aveu.
Dans une première partie nous montrerons en quoi cette scène engendre une grande souffrance chez les deux personnages. Dans une seconde partie nous montrerons que bien qu'ils s'inspirent la compassion, ils ne nous inspirent jamais de pitié et s'élève au nom de héros.
Voyons dans une première partie en quoi cette scène est pathétique, en quoi la princesse a peut être eu tord de faire cet aveu qui va la plonger elle et son mari dans une grande souffrance. Tout d'abord la souffrance des personnages se traduit par les gestes et les mouvements de ceux-ci. Ce texte s'apparente à une pièce de théâtre occupé par les passages narratifs qui ont le rôle de didascalies. A la ligne 35, on pourrait croire que c'est un geste de concentration mais c'est un geste de souffrance qu'il en oublie même de relever sa femme. De plus la souffrance des personnages est révélée par leurs paroles. La modalité exclamative dans les phrases du prince traduit le fait qu'il est déjà dans la douleur. Plus loin on voit une abondance de questions qui traduit aussi la souffrance mais plus par jalousie. Pour la Rochefoucault «La jalousie est le plus grand de tous les maux», maxime intégrée au texte. Les deux personnages exige de l'autre de la pitié (2.c-l.6). Le champs lexical de la douleur est très présent dans le discours du prince. Par ailleurs, le