La princesse de clève
I. Un portrait idéalisé
Le texte est une pyramide de gens les plus remarquables. Le portrait du duc de Nevers est marqué par l'éloge (glorieux, grand, délices). A la guerre comme à la cours il se distingue. Mais c'est aussi l'éloge d'une famille, d'une généalogie. Tel un apothéose par étape successive, on arrive à ses fils. Le portrait du prince de Clèves est aussi marqué par l'éloge (brave et magnifique, gloire) et prépare ainsi le portrait du duc de Nemours dans un contexte superlatif avec le terme « enfin » qui le place au sommet, en héros. Jusqu'à la ligne 11, il y a donc une focalisation progressive sur le Duc de Nemours. Ainsi à partir de la ligne 11 commence le portrait du duc de Nemours. Il y a une idée de comparaison avec « Mais ce prince » l.11. Mais il ne peut y avoir de comparaison, c'est un homme d'exception à qui rien ne peut être comparé. Son portrait est idéalisé. En effet, c'est un personnage présentant à la fois des qualités morales et physiques. Il est qualifier de « chef-d'œuvre », rien ne peut être plus beau. Cette idée est renforcé par l'adverbe absolu « parfaitement bien » ainsi que par le jeu du négatif est du positif à la ligne 13, le moins c'est le plus. Il est ainsi mis sur un piédestal comme nous pouvons le voir à la ligne 14 « une valeur incomparable, un agrément dans son esprit ». Le duc de Nemours est donc un chef-d'œuvre, c'est le plus beau des plus beau, c'est le héros de ces dames. C'est un personnage unique « lui seul » l.15/16. De plus le terme « prince » utilisé à la ligne 11 est un terme qui étymologiquement signifie « le premier ». De plus, à cette époque, le fait d'avoir plusieurs maîtresses est un signe d'excellence. C'est donc un idéal de la noblesse.
Tout le texte converge pour faire du portrait du duc de Nemours l'exemple d'un chef-d'œuvre, d'un personnage exceptionnel. Ces éléments le disposent naturellement à la galanterie.
I. A travers cet éloge se dessine à la fois