La presidentialisation
Le champ politique est un espace de concurrence et de lutte qui oppose différents acteurs pour l’obtention d’un mandat électif. Ce sont des positions de pouvoirs à conquérir. Une fois qu’on a accéder à ces institutions, elles nous habilitent à faire un certains nombre de choses : dissoudre le Parlement, organiser un référendum etc. Mais elles contraignent aussi ceux qui les internent.
B. François « le président de la République est la clé de voute du régime». C’est l’institution ultime. Pour être président il faut être charismatique, énergique, avoir du tact, être diplomate, très fort dans les relations internationales (=domaine réservé). Au début de la Vème République, seul le GDG avait ces qualités. Le rôle présidentiel est d’institutionnaliser c-à-d que la Vème République s’est détachée de la personnalité du GDG.
Dans une dialectique entre propriété singulière et titulaire du rôle présidentiel et un contexte socio historique plus général, comment l’institution présidentielle est-elle devenue et se perpétue comme « la clé de voute » du régime politique de la Vème République ?
I. La pratique gaulliste du rôle présidentiel : une lecture extensive des prérogatives constitutionnelles dans le cadre d’un exécutif bicéphale.
A. Analyser les institutions politiques
Institution: famille, école, église, armée…
E. Durkheim : « la sociologie n’est ni plus ni moins la science des institutions ». Les institutions sont des manières de faire, de sentir, de penser, elle sont cristallisées et logées dans nos esprits. Pour étudier les institutions il faut voir comment ses institutions sont apparues, comment elles se maintiennent et comment elles se transmettent. Elles sont le fondement de la société humaine.
Il y a un paradoxe :
- ces institutions sont extérieures à nous mais en même temps on en fait parti, on les produit.
- elles sont extérieures à nous mais pour