La poésie surréaliste de robert desnos

1347 mots 6 pages
Le début du XXe siècle sera marqué par l’apparition de deux principaux mouvements dit non-conformistes qui vont s’opposer de diverses façons aux conventions sociales. Dans un premier temps, Tristan Tzara, créera en 1916 ; le dadaïsme, doctrine nihiliste qui nie toutes règles établies, qui ne croit plus en l’art et privilégie la libre pensée artistique. Et dans un deuxième temps, le surréalisme, crée par André Breton, fera son apparition en 1924. Issu du mouvement « dada », le surréalisme se dégage du dadaïsme en ne retenant que ses aspects positifs. Il se caractérise par son opposition a toutes formes d’oppressions, au réalisme ainsi qu’à la littérature. Plusieurs grands peintres et poètes se joindront au mouvement par la suite ; dont Robert Desnos, pour qui Breton dira qu’il était le plus doué et celui qui a pris le plus au sérieux la démarche de libération, sans laquelle le surréalisme n’a pas de sens. Il va de soi que le surréalisme est en ce sens une révolution, particulièrement dans les poèmes de Desnos. Alors, il est permis de se poser la question : « En quoi la poésie surréaliste est-elle une révolte ? ». À cet égard, nous démontrerons que les poèmes de Robert Desnos constituent une forme de révolte : d’une part dans sa forme poétique, d’autre part dans son contenu.

Tout d’abord, pour ce qui est de la forme, les poèmes de Desnos sont totalement antipoètique. Ils n’ont pour la plupart aucune cohérence et ils sont teintés d’un illogisme le plus total laissant le lecteur coi, en lui suggérant bien souvent d’en tirer ses propres conclusions. Prenons par exemple, les chiffres dans le poème : Art rythmé tic, ils forment une contradiction par rapport à la poésie conventionnelle : « Troie, qu’âtre neuf dans les seins […] sise les seins, cet étui pour le 9 ». Ici, il y a une forme de néologisme de sens puisque l’auteur joue avec les chiffres en les substituant à des mots : Troie pour trois (3), qu’âtre pour quatre (4), seins pour cinq (5), sise pour six (6)

en relation

  • Le grand pays
    900 mots | 4 pages
  • Commentaire baudelaire "moesta et errabunda"
    1695 mots | 7 pages
  • Francis ponge - de l'eau
    1151 mots | 5 pages
  • Commentaire ce qui haissait la guerre de desnos
    690 mots | 3 pages
  • Examen_final_maison_H15
    1604 mots | 7 pages
  • emile nelliagn
    292 mots | 2 pages
  • 2 Poètes
    425 mots | 2 pages
  • Littérature du xxe siècle
    1544 mots | 7 pages
  • Introduction de commentaire: ronsard
    341 mots | 2 pages
  • Francis ponge
    254 mots | 2 pages
  • Anthologie Poétique
    4398 mots | 18 pages
  • La poésie
    1869 mots | 8 pages
  • Poéte
    678 mots | 3 pages
  • Le dandysme
    275 mots | 2 pages
  • Truc
    1592 mots | 7 pages