La poésie lyrique et engagée
Le poète et sa lyre
Dans la culture occidentale, la lyre est l’instrument qui a toujours été associé à la poésie : inventée par le dieu Hermès, elle est devenue l’attribut d’Apollon, et accompagne également Orphée aux enfers pour redonner vie à Eurydice. On retrouve des équivalents de la lyre dans d’autres cultures : le luth chinois, la cithare hindoue. Il s’agit donc d’un symbole qui montre la force des liens qui unissent poésie et musique : toutes deux agissent sur les sens et les émotions de l’auditeur ou du lecteur.
La poésie et l’expression de soi
A l’origine, toute poésie est donc lyrique. Mais au fil du temps, le mot « lyrique » prend un sens plus précis : il s’applique aux poèmes qui mettent en avant l’expression de soi, des sentiments personnels.
Dans ce sens, le lyrisme se développe particulièrement à l’époque romantique (le XIXe siècle).
La poésie et l’engagement
Le lyrisme, souvent tourné sur le « moi » du poète, n’exclut pourtant pas la prise en compte de l’autre, et de la société. Le poète n’est pas toujours enfermé dans sa tour d’ivoire : Victor Hugo, auteur d’un grand nombre de pièces lyriques, s’est engagé dans sa vie comme dans ses poèmes pour les causes importantes de son époque.
Au XXe siècle, les poètes qui ont chanté l’amour sont aussi ceux qui ont pris position dans les périodes historiques les plus troublées. La plume peut devenir une arme : pendant la seconde guerre mondiale, de nombreux poèmes ont constitué des actes de résistance.
La poésie lyrique et engagée
Le poète et sa lyre
Dans la culture occidentale, la lyre est l’instrument qui a toujours été associé à la poésie : inventée par le dieu Hermès, elle est devenue l’attribut d’Apollon, et accompagne également Orphée aux enfers pour redonner vie à Eurydice. On retrouve des équivalents de la lyre dans d’autres cultures : le luth chinois, la cithare hindoue. Il s’agit donc d’un symbole qui montre la force des liens qui unissent poésie et