La poésie du théâtre
Xaar Yolla à été mis en scène par Younouss Diallo. Qui es né et à grandi au Sénégal. Younouss va poser son propre regard sur l’Afrique : un regard avec un humour décapant mais loin de ce que l’on voit habituellement.
Monsieur Diallo nous fait voyager en Afrique avec l’accompagnement d’un panneau vidéo à l’arrière scène, un musicien ainsi que de la danse, de la lutte, du jeu qui donne de la dynamique et de la couleur au spectacle.
Ce spectacle est un voyage pour certain, une retrouvaille pour d’autre.
C’est l’histoire de Kroutchev, habitant de Xaar Yalla, qui est à la recherche d’un bélier pour célébrer la naissance de son enfant, rituel musulman sénégalais qui fait référence au sacrifice d’Abraham. Avec les autres personnages qu’il croise dans sa quête, il montre la véritable vie « sénégalaise». Il nous donne réponse à la question : « Comment vie t’on à Xaar Yolla ? » Tout ça avec de l’humour et de l’ironie.
Ce que j’ai apprécié de ce spectacle c’est l’éclairage symboliste et réaliste. Le genre de musique. Les costumes simples qui donnaient à chaque personnage sa personnalité. Les accessoires comme les gsm’s : il enlevait la batterie pour l’économisé et pas ce n’était pas des modèles comme on à chez nous style : « Iphone ». Mais aussi le décor, il montrait pour moi la pauvreté, de simple caisse comme siège, de veilles pièces mécaniques au plafond. Tout ça m’a fait passer un message qui était : « Vous voyez comment nous on vit, vous l’Europe vous avez de belles autos, des écoles, je dirai même le « cul dans le beurre. » Ca m’a remit en question sur ma vie et mon mode de vie.
Ce que j’ai moins aimé c’est le jeu du seul acteur blanc Erik Stouvenaker. Je trouvais son jeu dans ce spectacle pas assez sensible, je dirai même faux.
Il n’était pour moi pas crédible, même si il devait jouer le rôle du « Méchant.». Il ne m’a fait passer aucunes émotions dans ce spectacle.
Les autres acteurs tournaient le dos ou