La planétarisation des échanges à l'époqie moderne
Selon plusieurs historiens, l'époque moderne débute avec les premiers grands voyages et la découverte de nouvelles routes de commerce pour étendre l'emprise européenne et son modèle capitaliste au monde entier. Toutefois, la réalité est quelque peu plus nuancée: les européens ont réellement ouvert la voie à de nouvelles routes et à une certaine «mondialisation», mais un commerce mondiale existait déjà auparavent, les transactions entre l'Europe et l'Asie remontant à des millénaires.
Pendant l'époque moderne, les européens raffolent des produits exotiques venue de partout dans le monde: on s'habille de textiles venue d'Inde, on épice divers mets avec des épices venues d'Asie, on boit du thé et du café du Nouveau-Monde ou encore on décore l'intérieurs des maisons de la haute société avec diverses chinoiseires, vases, tentures, porcelaines, etc. L'europe s'ouvre alors au monde et certains de ces produits entrent en compétition avec ceux produient en Europe. Le développement économique de ces siècles ne peut être compris sans inclure cette ouverture sur la planète. Mais ces échanges sont-ils réellement nouveaux?
En réalité, diverses routes de commerce entre l'Europe et l'Asie existaient depuis bien longtemps déjà. On dénote des contacts régulier entre les deux continents plus anciens encore que le deuxième siècles avant Jesus-Christ, période durant laquelle les échanges entre l'Extrême Orient et le monde Méditerannéen s'accélèrent. Les romains consommaient plusieurs produits orientaux. La route de la soie, un résau de chemins très empruntés dans les deux sens par des caravanes, permetait le transit de plusieurs types de produits entre les deux cultures et des navires sillonaient déjà l'Océan Indien pour s'adonner au commerce. La fin de l'Empire Romain et le début du moyen âge provoque un affaiblissement de ce commerce avec l'Asie, sans que le commerce interne asiatique ne cesse. Celui-ci est alors dominé par la Chine.
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