La place de la femme en Argentine
Alors que plusieurs pays d’Amérique latine sont déjà gouvernés par les militaires (Brésil, Chili, Paraguay, Uruguay et Bolivie) c’est à l’Argentine de sombrer à son tour dans la dictature le 24 mars 1976.Le gouvernement d’Isabel Peron est renversé pour laisser place à un pouvoir extrêmement répressif. Une forme d’opposantes au régime mis en place se réunissent. Nourrit part l’idée de retrouver leurs enfants, elles ont refusé de se vêtir en noir et d’être des « pleureuses ». Elles ont préféré se lever, marcher, se battre et agir pour que la vérité triomphe et retrouver leur descendance.
Il s’agira de comprendre le contexte historique dans un premier temps et enfin de constater les changements que l’association a apporté à sa population et à l’international.
I-Le contexte historique et l’apparition des grands-mères et des mères sur la place.
La dictature du Général Videla s’opère par la persécution politique, l'enlèvement et l'assassinat secret de personnes pour des motifs politiques et religieux dans le cadre de ce que l'on connaît comme la guerre sale en Argentine. L’enlèvement des enfants s’explique pour la Junte (le pouvoir entre 1976-1983) par le fait que cela aurait impliqué de reconnaître que les mères avaient été assassinées après l’accouchement, alors qu’elles étaient aux mains des militaires. La deuxième raison serait que Videla jugeait que ces enfants auraient pu grandir avec un désir de revanche et qu’ils resteraient soumis à l’influence de leurs familles. Le vol des bébés s’insérait donc dans une volonté de les éduquer dans les valeurs « occidentales et chrétiennes ». « Las madres de la plaza Mayo » se rassemblent à partir de 1977 elles sont les mères et grand-mères des enfants disparus pendant « la Guerre Sale ». Les grands-mères Elles représentent une forme de résistance dans un premier sens dans la mesure où, Elles se sont levées et défilent lors de marches silencieuses devant le