La place de la femme dans la société française introduction
Selon le Larousse, « La femme est un individu de sexe féminin de l’espèce humaine par opposition à l’homme dont l’anatomie lui permet de porter et mettre au monde des enfants ». La définissant ainsi, cela montre que la femme est dépendante de l’homme et n’est pas considérée comme une personne à part entière par la société car en la définissant on la reporte et la réfère à l’homme.
Dès le XVII siècle, la femme cherche à prouver son indépendance en montrant qu’elle n’est pas inférieure à l’homme par nature, mais plutôt à cause de l’éducation qu’elle a reçue. C’est la position de Marie de GOURNAY dans son livre Egalité des hommes et des femmes (1622).
Au XVIII siècle, olympe de GOUGES réclame l’égalité politique entre hommes et femmes dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791).
Au XIX siècle, Claude-Henry de St SIMON ainsi que Charles FOURNIER plaident pour le droit de vote des femmes (en 1807) et la liberté en amour (1808). En 1838, est créée la première école normale d’institutrices : école primaire pour filles. En 1848, Jeanne DEROIN tente de se présenter aux élections législatives de 13 mai, pour elle, « La cause du peuple et la cause des femmes sont intimement liées ». En 1821, Julie Victoire DAUBIE est la première bachelière de France. En 1862, Elisa LEMONNIER crée l’enseignement professionnel féminin, public et laïque. En 1867, Victor DUPUY instaure les cours secondaires publiques destinés aux filles. En 1874, Joséphine ANDREE met en place le syndicat féminin de la couture. EN 1876, Hubertine AUCLERT fonde le droit des femmes : groupe suffragiste qui devient le suffrage des femmes en 1883. En 1880, les femmes obtiennent le droit d’accès aux universités.
En 1881, la loi Jules FERRY rend l’enseignement primaire public et laïc pour tous les enfants, filles et garçons. En 1898, la loi permet désormais aux femmes d’être électrices au tribunal du