La petite fille de monsieur Linh
La petite fille de monsieur Linh, roman écrit pas Philippe Claudel et publié en 2005. Philippe Claudel est né en Lorraine en 1962. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrage souvent récompensés, dont Les Ames grises et La Petite Fille de Monsieur Linh. Dans cet extrait, monsieur Linh marche au milieu de la foule, il est compressé, titube, se cogne. Dans sa tête tout se mélange, il repense à sa terre. Nous allons donc nous pencher sur la question "en quoi Monsieur Linh est un personnage perdu?". Dans un premier temps nous aborderons le sujet d'une expérience douloureuse, traumatisante, pour ensuite nous pencher sur "comment ce passage fait le portrait d'un être perdu".
Tout d'abord nous pouvons remarquer que le champ lexical de la violence est omniprésent dans ce passage avec: "bouscule, se fait bousculer" "foule de plus en plus violente" "enserre" "étouffe" "il ne voit plus rien, n'entend plus rien" "bombe" "corps éventrés" "village en feu" "cogne", cela renvoi à une atmosphère oppressante et montre que le vieille homme ne se sent pas bien là où il se trouve. Ensuite nous remarquons que le registre est tragique dans cet extrait car Monsieur Linh repense à son pays natal où il a vu sa famille mourir à cause de la guerre: "le vieille homme revoit son village" "les rizières" "les traits de son fils". Il y a aussi des anaphores : "de nouveau"x2; "la sienne"x2; "contraint"x2; verbe courrir répété 4fois, cela accentue le fait qu'il subit les événements. Enfin, dans le passage de "Le vieille homme revoit [...] sans jamais s'arrêter", nous pouvons voir une gradation croissante de la mort car au début du passage nous pouvons remarquer que la mort n'est pas présente car il repense aux "rizières", à leur "damier étincelant" aux "traits de son fils" ou encore aux fruits qu'il