La peste
Un phénomène flagrant dans le livre est la propension des gens à refuser de voir les problèmes pourtant inévitables. Cela est observable à plusieurs points de l'histoire. Tout d'abord, on peut le voir lorsque les rats meurent par centaines et que l'on se rassure en se disant que cela n'est rien, comme nous pouvons le voir dans la citation suivante: « Les rats..., dit le juge.[...] – Oui, [dit Rieux], ce n'est rien.»(P.20) On voit ici que même Rieux, un médecin pourtant compétent, n'est pas capable de se rendre compte de l'atroce catastrophe qui se dirige inéluctablement vers eux. Nous pouvons nous rappeler que les autorités politique des pays du monde ont été incapables de s'avouer à eux-mêmes et à la populace la menace de la guerre qui revenait malgré les nombreux signes avant-coureurs. Cela a eu pour effets de prendre tout le monde par surprise quand la peste a été finalement déclarée et avouée, tout comme pour la Deuxième Guerre mondiale.
Par la suite, même quand le problème devient pourtant évident, que des personnes sont mortes de la maladie, on cherche encore une réponse alternative plus facile à accepter pour le peuple et plus facile à gérer pour l'autorité en place. On peut voir cette réticence des autorités dans ce passage: « Le préfet m'a dit: '' Faisons vite si vous voulez, mais en silence.'' Il est d'ailleurs persuadé