La Personne G E
I- Le vécu de la vieillesse :
1. Un retour historique
Du moyen âge à la fin de la renaissance, on a une condition des personnes âgées difficile car on était dans une civilisation agricole. Cela impliqué la nécessité d’un individu à être fort et en bonne santé. En effet, un vieux est une personne qu’il faut nourrir et qui ne travaille pas. Ils passaient pour des individus répugnants. Leur condition de vie était si difficile qu’il a fallu imposer des droits élémentaires (par exemple, le droit de passer par la porte principale d’une auberge).
Au XVIIIe siècle, il y a un développement de la bourgeoisie artisanale. Les « vieux » ont un savoir-faire qu’ils vont pouvoir transmettre. Les cheveux blancs renvoient à la sagesse. On commence à fêter les noces d’or ou d’argent. Il y a un culte du patriarche et on parle de l’ère de la gérontocratie (pouvoir donner aux vieux).
La fin du XIXe siècle, correspond à l’industrialisation : on développe les sciences et les techniques avec une accélération de l’évolution du savoir. Cela va impliquer un processus de dégérontocratisation (perte du pouvoir des anciens). De plus, l’accès à l’école d’un plus grand nombre de personnes implique une possession du savoir plus importante chez les jeunes.
Au XX, XXIe siècle (à l’heure actuelle), le niveau économique des personnes âgées s’est amélioré. Il y a donc une valorisation des personnes âgées dans leur rôle de consommateur. La vieillesse n’a jamais était aussi longue. Les personnes âgées sont en meilleures santé que les générations précédentes. Pour les séniors et surtout pour les jeunes retraités, la retraite peut apparaître comme une nouvelle vie. Concernant le grand âge (le quatrième âge), la prise en charge des personnes dépendante s’est beaucoup amélioré (maison de retraite, EHPAD –Etablissement d’Hébergement des Personnes Agées Dépendantes, foyer de logement, la téléalarme, l’aide à domicile, le service d’aide au repas…)
Pour la première fois dans l’histoire, la