La persistance de la mémoire-Salvador dali
Ce paysage se voit interrompu par trois montres molles et une quatrième de rigide qui donnent de nombreuses significations à l’œuvre. L’une des montres molles pend d’une branche d’olivier; une autre, tout aussi déformée, repose sur la forme amorphe, apparemment endormie, qui occupe le centre de l’œuvre. La dernière montre molle s’appuie sur le meuble situé sur le côté gauche. Dessus il y a de plus une mouche posée, qui nous invite à faire un jeu de mot du genre “le temps s’envole”. Chacune de ces trois montres marque une heure différente (il semble être entre 18 et 19h heures, heure crépusculaire), ce qui insinue la relativité du concept de temps. En contraste avec les montres molles, il y a une quatrième montre rigide, qui, au lieu d’indiquer l’heure, est couverte de fourmis et placée sur l’envers.
Il est évident que Dalí évoque ici l’une des préoccupations les plus artificielles et abstraites inventées par l’homme : l’obsession de contrôler le temps par les heures que marque la montre. Le temps qui passe, sa relativité et son écoulement sont des concepts envisagés et largement développés par les auteurs qui ont