La performance, nouvelle idolâtrie
THEME : la performance et ses dérives.
SUJET : l’idolâtrie est l’adoration d’une image, d’une idée ou d’un objet. La performance est le résultat obtenu dans l’exécution d’une tâche, elle peut se mesurer à l’efficacité, à la qualité, à l’efficience. Aujourd’hui, un nombre croissant de domaines sont soumis à des critères de performance pour des raisons de rentabilité dans un contexte de concurrence sans cesse plus importante. La performance tend à devenir davantage qu’un objectif collectif ou individuel destiné à améliorer la rentabilité pour devenir un instrument de sélection et de régulation sociale.
PROBLEMATIQUE : Peut-on améliorer la performance sans provoquer d’affrontements ?
QUESTIONS CONNEXES :
• N’assiste-t-on pas à un emballement des critères de performances ?
• La difficulté de certaines épreuves sportives ne provoque-t-elle pas des dérives ?
• La course à la rentabilité est-elle sans limite ?
• Justifie-t-elle toutes les pratiques ?
• La recherche de la performance est-elle devenue une obsession ?
• Existe-t-il une limite sociale au-delà de laquelle la recherche de la performance devient contre productive ?
• La société de la performance dans laquelle nous vivons désormais pourrait-elle se réguler autrement ? ARGUMENTATION POSSIBLE
I-INSTRUMENT DE RENTABILITE AUTANT QUE DE SELECTION, LA PERFORMANCE OCCUPE UNE PLACE CENTRALE DANS NOS SOCIETES CONCURRENTIELLES
A- La performance, adossée au principe de concurrence, forme la base du libéralisme économique
• La concurrence, et par conséquent l’exigence de performance, s’est considérablement accrue au niveau mondial : pays émergents, marché du travail mondialisé, la Chine comme pays atelier du monde,…
• Le modèle de construction européenne est basé sur l’ouverture des marchés à la concurrence : Acte unique de 1986, Traité de Maastricht en 1992, politique commune de concurrence,…
B-La place occupée par la performance traduit