La perception Avant de traiter ce thème, il faut d’abord définir les mots clés de cette question. Commençons par le terme perception. Qu’est-ce que la perception ? Bien que dans le langage courant ce mot ait plusieurs significations, nous allons utiliser ce terme dans la signification plus étroite, dans le sens convenu en psychologie et philosophie. D’abord, nous allons le différencier du mot « sensation ». La sensation, ce sont des informations immédiates reçues de nos cinq sens (le toucher, la vue, l’odorat, etc.), tandis que la perception est déjà une deuxième étape, c’est en plus une action de notre esprit en niveau vraiment basique. Alors tout d’abord il y a un aspect de distinction. Par exemple, nous pouvons voir, mais ne pas regarder ou remarquer, nous pouvons entendre, mais ne pas écouter, etc. Plus généralement, la perception est un recueil de toutes les informations provenant de nos sens aussi bien que notre propre interprétation du réel. Pour démontrer cela sur exemple : Il y a du gâteau au chocolat que nous pouvons, avant de le manger, voir et sentir. Ensemble de ces informations avec toutes nos attentes, jugements et émotions, c’est notre perception de ce gâteau. D’après notre expérience, nous pouvons deviner qu’il est sucré, peut-être imaginer quel goût il va avoir, évidemment cela peut nous donner envie, nous pouvons nous réjouir que ce gâteau soit destiné pour nous ou être contrariés si ce n’est pas le cas.
Un autre mot qu’il faut spécifier est le mot "éduquer (quelque chose, dans ce cas-là)". Éduquer signifie élever, former, cultiver.
Cependant, la perception semble être quelque chose qui est naturel, c’est même le moyen par lequel nous decouvrons le monde autour de nous, alors cela soulève la question sommes-nous à l’envers capables de cultiver notre propre perception du monde et comment ?
Dans le premier temps, nous allons nous interroger donc sur la nature de la perception, sur la possibilité de la modifier et par quoi elle est affectée.