La peau de chagrin
Raphaël amène la peau à un naturaliste, il rencontre ensuite plusieurs scientifiques qui ne peuvent pas l'aider. La peau de chagrin dépasse la science, la science est incapable de décontracter la peau. Une certaine critique pour montrer que même avec l’aide de la science, même avec les nouvelles idées scientifiques de son époque, la science n’arrivera jamais à résoudre le problème d’une âme corrompu, d’une âme diabolique, de l’âme de Raphaël.
Du fait de la place que tient dans le roman, l’action des forces irrationnelles («diaboliques») sur l’être humain (la réaction de Raphaël devant le «fait impossible»), de l’intrusion du surnaturel dans la vie réelle («c’est un ouvrage où des observations réelles et pleines de finesse sont enfermées dans un cercle de magie»), de l’incertitude constante entre une explication naturelle des événements et une explication surnaturelle, “La peau de chagrin” est un roman fantastique
Balzac a voulut peindre «le fantastique de son époque» dans des tableaux d’une authentique véracité. Ce paradoxe se manifeste dans les descriptions de : • la ville ; • la campagne ; • la société, où apparaissent deux microcosmes opposés en apparence : le monde de l’orgie (l’évocation colorée d’une civilisation éperdue de jouissances effrénées dans le dévergondage des passions et du luxe qui s’étalent avec impudence, voilà la féerie incroyable mais authentique, dit Balzac) et le monde des eaux d’Aix, qui se ressemblent par leur intolérance.
La peau de chagrin, par son coté fantastique, magique, empêche l’œuvre de Balzac de rejoindre les eaux plates d’un rébarbatif réalisme descriptif.
Le symbole est clair : tout homme doit choisir entre vivre passionnément, mais peu de temps, ou vivre longtemps, mais au ralenti. Les pouvoirs de cet objet sont le symbole de la vie. "La peau de chagrin", est donc symbole des vanités humaines, des ambitions qui se réduisent avec l'âge, représente aussi le destin, la fragilité