CM9 – La Palestine sous mandat
Le 2 novembre 1917 : déclaration de Balfour à Lord Rothschild, pour la création d’un foyer national d’un peuple juif en Palestine. Il y a donc un parrainage britannique pour le projet sioniste. Les difficultés sont liées à la présence d’une autre communauté en Palestine : Les arabes. Deux communautés sur un seul espace.
En 1648, le Traité de Westphalie reconnait à chaque principauté sa religion officielle. Commence alors des migrations plus ou moins forcées des populations européennes pour assurer l’homogénéité des populations. Par exemple, quand on est en Europe, on est catholique et non protestant. Alors pour l’Europe, le maintien de l’ordre politique national vaut bien un déplacement de population. Ainsi, l’ordre européen s’est fait sur ce principe : un royaume = une religion. Ce principe est à nouveau appliqué à l’époque Européenne. Quand on met fin à la guerre gréco-turque, après le traité de Sèvres de 1920, il est organisé un déplacement de population. En 1923, les chrétiens d’Asie mineure vont aller vers la Grèce, et les musulmans de Grèce, vers la Turquie. A peu près 1 millions de grecques orthodoxe vs 400 000 musulmans.
Le retour des juifs en Palestine n’est donc pas vu une aberration dans la psyché européenne, même si ça doit aboutir à l’expulsion d’un autre peuple, d’autant plus que les palestiniens ne sont pas vu comme une nation lors de la revendication de l’Etat à la déclaration Balfour.
Un slogan, souvent repris et exprimé pour la première fois par Alexander Keith en 1843 : « Un peuple sans Terre pour une Terre sans peuple ». Il écrit que les juifs sont « un peuple sans pays et même exilé de leur propre pays, qui, est dans une large mesure, un pays sans peuple ». Il se fait l’avocat de l’idée que les chrétiens devraient encourager la réalisation de la Prophétie biblique d’un retour des juifs en Israël. Vers la fin du 18e, ce slogan est devenu d’usage courant. Plus tard, Golda Meir, au moment de la guerre de 67,