La négritude
La négritude est un mouvement littéraire culturel et politique ; fondé dans les années 1930 à Paris, quand trois étudiants intellectuels le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire décidaient de fonder la revue l’étudiant noir.
Ils se refusent l'existence d'une essence noire mais veulent faire de leur identité nègre et de l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir, une source de fierté.
La négritude est un mouvement universel ; elle embrasse toute la population noire au monde, il utilise la littérature pour exprimer la révolution la désapprobation du colonialisme et de domination occidentale et de la tyrannie.
Le mot négritude était créé par Aimé Césaire qui l’a utilisé dans un de ses premiers poèmes de Léopold Sédar Senghor ;
« Il ne sait pas encore
L'entêtement de ma rancoeur aiguisé par l'Hiver
Ni l'exigence de ma négritude impérieuse... »
Les fondateurs de négritude étaient en partie inspirés par leurs rencontres avec les membres de la « Harlem Renaissance », comme beaucoup d’entre eux vivaient en France pour s’échapper au racisme et à la ségrégation aux Etats-Unis. Parmi d’autres, ils ont rencontré les écrivains Langston Hughes et Richard Wright et les musiciens jazz Duke Ellington et Sidney Bechet.
Des œuvres importantes :
Césaire (Aimé)
Cahier d’un retour au pays natal. Paris : Présence Africaine, 1939.
Cadastre. Paris : Présence Africaine, 1961
Corps perdu. Paris : Seuil, 1950
Ferrements. Paris : Présence Africaine, 1960
Les armes miraculeuses. Paris : Présence Africaine, 1946
Soleil cou coupé. Paris : Seuil, 1950
Damas (Léon-Gontran)
Black Label. Paris : Présence Africaine, 1956
Graffiti. Paris : Présence Africaine, 1952
Névralgie. Paris : Présence Africaine, 1966
Pigments. Paris : Présence Africaine, 1937
Poèmes nègres sur des airs africains. Paris : Présence Africaine, 1948
Senghor (Léopold Sédar)
Chants d’ombre. Paris : Seuil, 1945
Chants pour