La nuit des temps
La femme est tirée de son sommeil : elle dit s'appeler Eléa et Simon tombe éperdument amoureux d'elle. C'est Simon, pour l'essentiel, qui est le narrateur du livre.
Grâce à une machine apposée sur son front, Eléa transmet des éléments de sa mémoire via les canaux de la télévision mondiale. Les souvenirs d'Eléa relatent l'histoire de son monde, mais aussi la sienne et celle de son compagnon Païkan, et comment la guerre a détruit sa civilisation. Son monde semble similaire au nôtre, mais pas à la même époque. Elle vivait il y a 900 000 ans, dans une civilisation bien plus avancée appelée Gondawa, à l’aube d’une guerre qui dévasta la terre entière. Eléa et son compagnon Païkan sont destinés l’un à l’autre depuis leur enfance et s’aiment d’un amour infini.
Les merveilles que font espérer la découverte du site de Coban rendent les nations hystériques : on augmente le niveau de protection de l'expédition car des menaces de sabotage sont transmises au monde entier. Le récit fait constamment le parallèle entre notre monde et celui d'Eléa.
Après quelques flashbacks mémoriels, le lecteur devine que la fin du monde d'Eléa était proche. Afin de donner un avenir à cette civilisation, quelques scientifiques éclairés d'alors, incarnés par le meilleur d'entre eux, Coban, décidèrent de mettre en état d’hibernation un homme et une femme possédant les critères intellectuels et physiques optimums. C'est Coban qui est choisi, ainsi qu'Eléa, mais contre son gré, car elle ne peut supporter d'être séparée de Païkan. Elle s'enfuit avec Païkan mais celui-ci décide de la sauver malgré elle. Il l’assomme et la ramène à Coban, il préfère la savoir en vie sans lui que morte avec lui. .