La nuit des temps
Le roman « La nuit des temps » écrit par René Barjavel est une magnifique histoire des années soixante-dix qui présente tous les aspects désirés des membres d’une expédition polaire. Le proverbe « À l’impossible nul n’est tenu » est très présent dans l’histoire d’amour du médecin Simon envers la belle Eléa.
En effet, Simon, homme solitaire qui attendait éperdument de trouver sa bonne femme, se réveilla enfin de son trou lors de sa rencontre avec Eléa. Il est tombé ardemment amoureux d’elle, d’elle qui attendait depuis si longtemps. « Te montrer à l'univers, le temps d'un éclair, puis m'enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l'éternité[1]. » Simon voulut tout faire pour avoir le cœur d’Eléa, pour qu’elle l’aime autant qu’elle aime son homme. « Alors j'ai voulu te séparer de lui, tout de suite, brutalement, que tu saches que c'était fini, depuis le fond des temps, qu'il ne restait rien de lui, pas même un grain de poussière…[2] » Il fallut tout l’amour que Simon a envers Eléa pour que celui si comprendre enfin bien qu’il ne pourrait rien faire pour avoir l’amour d’Eléa, car il lui est impossible de lui donner. Il faut principalement comprendre qu’Eléa vient d’un monde totalement différent au nôtre. Il est physiquement presque identique, mais leur civilisation est nettement plus avancée. Eléa, depuis sa tendre enfance, est prédestinée à Païkan, un homme de son pays, et ils s’aiment d’un amour inconditionnel, infini. « Je suis à Païkan. Je suis à Eléa[3]. » Ainsi, bien que Simon veuille exiger son amour, nul ne peut donner à autrui ce que l’on n’a pas, soit de l’amour à donner. « Mais toi, la première, en prononçant son nom, tu m'avais broyé le cœur[4]. » « Je ne t’aurai jamais… mais je t’aime, je t’aime[5]. »
C’est ainsi que l’on remarque que l’incroyable histoire de science-fiction est complètement enveloppée par l’amour de Simon porté à Eléa et par l’amour d’Eléa emprisonnée de cœur et âme à Païkan. On ne peut exiger de recevoir