La notion d’inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l’homme ?
Examen de la question (trop rapide, cf les brouillons) :
C’est une question qui porte précisément sur l’idée, la notion d’inconscient (pas seulement sur l’inconscient). L’idée qu’il y a en nous des choses qui échappent à la conscience, dont on n’a pas connaissance, l’idée que la conscience est lacunaire, qu’on ne peut pas expliquer ce qui détermine nos pensées, nos choix, nos actes, cette idée là introduit-elle de la fatalité dans la vie de l’homme ?
Fait-elle entrer la fatalité dans la vie de l’homme ? Fait-elle de la vie de cet être là une vie gouvernée par la fatalité ?
Mais qu’est-ce que la fatalité ? On peut dire qu’une vie dans laquelle il y a de la fatalité est une vie dans laquelle il se passe des choses qu’on ne peut pas changer, qui ne relève pas d’un libre-arbitre, il est nécessaire qu’elles arrivent, elles ne peuvent pas ne pas être, et ne peuvent pas être autres. Il y a de la fatalité dans la vie d’Œdipe car quoiqu’il décide les choses arrivent telles que l’oracle les a annoncées, il ne peut pas échapper à son destin.
Dans l’idée de fatalité donc il y a non seulement l’idée que les choses arrivent de façon nécessaire, inéluctable, mais aussi l’idée que la vie de l’homme est gouvernée par une force supérieure contre laquelle il ne peut rien. Une force d’une nature supérieure, autre que celle des forces humaines.
Reformulation de la question (quasi absente dans les brouillons) : La notion d’inconscient place-t-elle la vie de l’homme sous le signe de la fatalité ? L’idée qu’il y a en nous des choses qui nous échappent, qui sont hors de notre connaissance et de notre contrôle introduit-elle la fatalité dans notre vie ?
Nous amène-t-elle à la conclusion que tout ce que l’on pense, décide, fait devait être pensé, décidé, fait et de cette façon là ? A la conclusion que le libre-arbitre n’est qu’une illusion, qu’en réalité on ne choisit rien, que rien n’arrive par hasard ? A la