La noce
Premièrement, l’un des aspects frappant de l’œuvre est l’absence de progrès durant la pièce, le texte démontre que souvent, l’existence humaine n’est qu’une routine. L’auteur nous le démontre en répétant presque les mêmes scènes lors de l’acte second.
Donc, les mêmes actions et les mêmes buts sont rejoués. Prenons d’abords l’exemple sur plusieurs de nos vies. Chaque matin, nous nous levons, souvent à la même heure, afin d’aller à l’école ou à nos emplois. Malgré que tout ne ce passe pas exactement de la même manière, nous comprenons qu’il s’agit des mêmes principaux actions. C’est aussi le cas dans la pièce car, comme nous l’avons observé lors de la première partie de l’œuvre, Vladimir et Estragon attendent Godot. Lors de la deuxième partie, Samuel Beckett, nous écris qu’il s’agit du lendemain. Donc l’œuvre se suit tout comme la routine. Durant la lecture du second acte, nous retrouvons des conversations identiques à celles de l’acte premier, dont la pendaison. « ESTRAGON. - Viens voir. (Il entraîne Vladimir vers l’arbre. Ils s’immobilisent devant. Silence.) Et si on se pendait? » (122) Bien sûr, les deux personnages ne passent jamais à l’acte. Ce que nous pouvons expliquer ici, est que la routine s’agit d’un cercle vicieux qui ne se brise que rarement. Les deux personnages peuvent bien parler de partir, quelque chose leur en empêche et cela est leur but, rencontrer Godot. Vladimir nous le mentionne souvent durant la pièce : « ESTRAGON. -Allons-nous-en. VLADIMIR. – On ne peut pas. ESTRAGON. – Pourquoi? VLADIMIR. – On attend Godot. » Donc les deux hommes ne peuvent pas quitter avant d’avoir