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Fiche de lecture!
La nausée!
Jean-Paul Sartre!
I - Présentation de l’œuvre!

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La nausée (1938)!
Jean-Paul Sartre! aux éditions Gallimard!
Roman à portée philosophique!

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II - Les personnages!
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Nous sommes amenés ici à lire le journal fictif d’Antoine Roquentin, un fonctionnaire précédemment employé en Indochine (p.19). Il s’installe dans la ville imaginaire de Bouville (il s’agit en réalité du Havre) dans le but d’écrire sur un personnage historique, le marquis de Rollebon, et tient en parallèle ce journal commencé en Janvier
1932, achevé le mois suivant. !
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Il s’agit d’un journal (donc écrit à la première personne), ainsi les descriptions physiques de Roquentin sont inexistantes. Pour ce qui est de sa conscience en revanche, il évoque d’abord ce sentiment de mal-être qu’il peine à identifier après avoir une fixé une statuette khmère « Il me semblait que j’étais rempli de lymphe ou de lait tiède. » (p. 19) puis une « sorte de nausée » (p.26). Ce dégoût moral deviendra ensuite « la Nausée » avec un N majuscule, dès la page 36. La prise de conscience de Roquentin est progressive cours du mois, et c’est assis dans un parc, en fixant la racine d’un marronnier, qu’il se rend compte de la contingence de l’existence (nous évoquerons ce point dans la partie IV - Les thèmes) « Et tout d’un coup, d’un seul coup, le voile se déchire, j’ai compris j’ai vu. » !
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Roquentin avait vécu une histoire d’amour avec Anny, une actrice de théâtre, qu’il revoit vers la fin du récit après des années de silence. Il entretient des relations avec
Françoise, la patronne du Rendez-vous des Cheminots « J’ai dîné au Rendez-vous des
Cheminots. La patronne étant là, j’ai dû la baiser, mais c’était bien par politesse. » (p.90). Il fait également la connaissance de l’Autodidacte, avec qui il aura une discussion houleuse entre la vision humaniste de ce personnage et son existentialisme (p. 161). Roquentin est, comme Meursault chez Camus,