La méthode abc
La méthode a été développée aux U.S.A vers la fin des années 1980, Général Motors et d’autres groupes américains en ont déjà généralisé l’application. La méthode a été propagée en France vers le milieu des années 1990 par des spécialistes tels que P. MEVELLEC, professeur à l’ I.A.E de Nantes et Philippe LORIMO, professeur à l’ESSEC. Cette nouvelle approche trouve des applications pratiques au sein des groupes industriels français tels que DANONE International et Pechiney.
I- LES LIMITES DE LA METHODE DES COUTS COMPLETS
1. Rappel des principes de la méthode.
1. Objectifs principaux.
- Conçue dans une optique de calcul des coûts et de la rentabilité des produits,
- Calquée sur l’organigramme, la méthode de base suppose un découpage fonctionnel et/ou un découpage par produits, autorisant des évaluations de coût des diverses subdivisions de l’entreprise.
2. Techniques d’imputations des charges indirectes.
Aux découpages de l’entreprise, on fait correspondre «des Centres d'analyses».
Par ailleurs il est fréquent de distinguer «des centres auxiliaires» dont les charges sont ventilées entre les «centres principaux», prestataires d’une seule activité, mesurée en unité d’œuvre et servant de base à l’imputation dans les coûts.
3. L’architecture de base des coûts complets.
- Charges directes : - les matières premières et matières consommables, - les heures de main d’œuvre directe, - les heures machine.
- Charges indirectes : - imputation à partir des unités d’œuvre retenues.
4. Schéma récapitulatif.
2. Les facteurs de mise en cause de la méthode.
1- La répartition des centres auxiliaires dans les centres principaux ou l’imputation des centres frais dans les coûts, ne traduit aucune relation causale et n’a