INTRODUCTION :
Par la raison dont Dieu l’a dotée, l’homme est le seul parmi les animaux qui se pose des questions sur le sens, la valeur et la finalité de la vie après la satisfaction de ses besoins vitaux. C’est pourquoi Arthur Schopenhauer considère l’homme comme un « animal métaphysique ». En autres termes, l’homme est le seul à avoir un penchant naturel à la pensée et à l’interrogation métaphysique. Il se pose ainsi des questions sur la vie, sur la mort, sur l’existence de Dieu, sur l’immatérialité et l’immortalité de l’âme.
La véritable question métaphysique est celle portant sur l’Etre. Cette question a été abordé différent par les philosophes. Ainsi nous verrons d’abord les différentes acceptions de la métaphysique, ensuite les critiques que la métaphysique a reçues et enfin nous admettons que même si de telles critiques sont fondées, elles n’autorisent tout de même à prononcer son oraison funèbre car non seulement la métaphysique est indépassable mais, elle est toujours d’actualité.
I°/ COUP DE PROJECTEUR AUTOUR DU CONCEPT DE METAPHYSIQUE :
Le mot métaphysique est forgé à partir du système d’Aristote. Mais ce dernier n’a jamais employé le concept ; il a parlé de philosophie première. C’est en 70 après J.C que le mot métaphysique fut forgé par Andronicus de Rhodes. Dans sa classification des œuvres d’Aristote, Andronicus se dit voila les œuvres d’Aristote qui font suite qui viennent après ceux portant sur la physique. C’est à ces œuvres qu’il a donné l’appellation de métaphysique. Etymologiquement, le mot métaphysique est formé par deux vocables grecs : meta ta phusika qui signifie littéralement ce qui est au-delà de la physique. Elle serait cette branche de la philosophie qui étudie les premières causes et les premiers principes.
II°/ L’ELOGE DE LA METAPHYSIQUE :
1) La métaphysique chez Platon :
La métaphysique est chez Platon pure axiologie. Avec lui, la métaphysique apparait comme un moyen de dépasser les tromperies du monde sensible pour