La médiatisation du sport
- Lors des JO de Sydney en 2000, le nombre de journalistes était environ deux fois supérieur au nombre de sportifs (20 776 journalistes pour 10 600 sportifs) et l'audience globale de ces jeux olympiques s'élève à 3,7 milliards de téléspectateurs.
- Le nombre d'heures de sport retransmises à la télévision est aujourd'hui d'environ 33000 heures/an.
Certains sports sont plus convoités que d'autres par la médiatisation. En effet, le tennis, la boxe, la formule 1, le cyclisme et le football par exemple sont plus diffusés que le ski, le basket, le volley, et la natation. Ces premiers sont plus populaires car ils connaissent des événements importants tels que la Coupe du Monde, Roland Garros, le Tour de France... Tandis que ces derniers doivent se battrent pour passer à la télévision de manière internationale.
La médiatisation exerce sur les sportifs de haut niveau une pression importante, autrement dit les sportifs dont les sports sont les plus médiatisés connaissent une pression supplémentaire liée aux médias.
Face aux médias, le sportif est considéré comme une vedette, comme une star. Cette "starification" pèse aussi sur le mental du sportif qui doit répondre aux attentes de son public, des sponsors ou faire des apparitions sur des plateaux de télévision.
Cette pression varie selon l’enjeu économique des sports. Le sport est "ancré dans un cercle économique, où l'argent est souvent roi". La médiatisation entraîne des conséquences telles que le coût des salaires, le prix des transferts et le budget des clubs. Le cercle économique engendré par la