La morte amoureuse
La Morte amoureuse. T. GAUTIER
Plan :
Le récit rétrospectif support d’une étrange aventure
1. L’apparition des incertitudes 2. la remise en question de la réalité 3. les manifestations physiques du fantastiques
La particularité de ce récit rétrospectif réside dans sa capacité à nous restituer avec le plus d’exhaustivité possible, une aventure pour le moins étrange. En effet (connecteur), alors que le personnage principal semble tout à fait cohérent dans l’expression de ses pensées ainsi que dans leur restitution, nous ne pouvons qu’être interpellé par l’apparition progressive de ses incertitudes, voire, par l’intrusion du doute dans ses paroles (idée expliquant le texte). Le subjonctif présent (outil linguistique servant de preuve) de la deuxième ligne « quoique j’aie soixante six ans» (citation servant d’exemple) s’avère être le premier indice de ce trouble sans cesse croissant tout au long du texte. L’apparition de ce temps fonctionne davantage comme un indicateur de la subjectivité de l’émetteur que comme un réel indicateur temporel. Ce que conteste indirectement le personnage principal ce n’est pas tant son âge que la difficulté éprouvée à restituer ce souvenir malgré son âge (développement de la justification de l’argumentation). Ce qui participe également de la mise en place de ce contexte incertain, c’est l’emploi du champs lexical du fantastique : dès la deuxième ligne le narrateur parle « d’une histoire singulière et terrible », il poursuit par évoquer « des événements si étranges » pour finir par aborder l’éventualité d’une action du Malin »une illusion singulière et diabolique » l6 et « l’esprit malin » l 11. En outre, cette déstabilisation des certitudes de notre héros aura pour conséquence la remise en question de la réalité. Doit-il ou non faire confiance à ses sens ? Ce qu’il exprime très clairement dans la restitution de son