La mort d'une divinité humaine
Le sujet choisi pour ce projet de fin de session est le passage de la vie à la mort chez les divinités humaines. Par divinité humaine, il est entendu que le personnage a une existence terrestre et qu’il se voit attribué un rôle ou rang spécial par ses confrères au niveau spirituel. Les deux figures ici présentés en analyse sont la vierge Marie et le pharaon. Le choix de thème fut motivé par l’énorme différence dans la perception de la mort d’une culture à l’autre, d’un individu à l’autre. Une analyse légèrement approfondi de ce thème en restant autour des divinités permets de faire ressortir certains principaux mouvement de pensés ou idéologie et même plusieurs ressemblance.
Contexte socio-historique et mise en contexte générale
Art égyptien
L’Égypte, pays des pyramides, est là où coulent l’un des trois plus longs fleuves du monde, le Nil. Le pays connu ses heures les plus glorieuses entre le quatrième millénaire avant notre ère et le quatrième siècle après Jésus-Christ. Près de 4400 ans de pouvoir où se succéda un total de 30 dynasties de pharaons. Un pays à la religion forte et polythéiste dont les figures principales étaient le pharaon même, vu comme un demi-dieu, Osiris, Râ et Anubis pour n’en nommer que quelques-unes. Étant un être de très haute importance, le travail funéraire mit en place lors de la mort du pharaon était remarquable. Embaumement, construction de complexe funéraire gigantesque et momification étaient pratiqués avec une grande rigueur et un profond désir de monumentalité. Les pyramides de Gizeh en sont l’exemple parfait, dont la plus grande mesure aujourd’hui 138 mètres de hauteur. Le rituel funéraire était presque protocolaire et suivait les lignes d’une histoire bien défini. En effet, la mort d’un dieu ne peut pas être bâclée. Hors, bien que le rite funéraire ait toujours été réservé à la famille royale, il n’a pas toujours été empreint d’une telle idée de grandeur. En effet, les premières