La mort et le bucheron de jean de lafontaine
Introduction :
Au XVII° siècle, l’idéal classique confie à la littérature la double mission d’instruire et de plaire . Instruire, c’est à dire édifier un public de plus en plus nombreux en lui montrant le modèle de l’Honnête Homme . Plaire, aussi, c’est à dire offrir un spectacle divertissant et érudit.
La Fontaine remplit cette double mission dans ses Fables : apologues en vers dans lesquels les animaux et les hommes à travers des histoires simples et divertissantes préparent une leçon destinée au lecteur. Ainsi dans la fable 16 du livre premier, « La mort et le Bûcheron », offre-t-elle le récit court et saisissant d’un homme face à la mort et bientôt nous invite à réfléchir à l’attitude de chacun face à la même situation.
L’étude linéaire semble particulièrement appropriée s’agissant de souligner la variété des moyens successifs mis en œuvre jusqu’à la leçon.
|Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, |Situation initiale |Variété du récit qui |
|Sous le faix du fagot aussi bien que des ans | |donne à entendre les |
|Gémissant et courbé marchait à pas pesants, | |pensées du vieil homme |
|Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. | | |
|Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur , |Rupture marquée par des indices | |
|Il met bas son fagot, il songe à son malheur. |temporels | |
|Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? |Monologue au discours indirect | |
|En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? |libre : bilan,