La mort est mon metier
Biographie :Robert Merle était un célèbre écrivain français ; il est né le 20 août 1908 à Tébessa en Algérie et décédé le 27 mars 2004.
Il a aussi été interprète auprès de l’armée britannique en 1939 et le 4 juin 1940, il sera fait prisonnier par les Allemands à Zuydcoote pour être ensuite soumis aux travaux forcés dans une usine de Dortmund, de 1940 à 1941.
Le 10 juin 1943, il est rapatrié sanitaire et devient agent de liaison auprès de l’armée britannique pendant la retraite de Dunkerque, ce qui lui fournit l'inspiration de son premier roman : « Week-end à Zuydcoote ».
Après la guerre, Robert Merle a continué à écrire de nombreux livres dont notamment une grande saga de plus de 10 volumes. Il fut marqué par la guerre et par sa captivité de 1940 à 1943 ; ceci explique que beaucoup de ses romans traitent de la hantise du lieu clos et de la guerre. Par ailleurs, nombre de personnages de ses romans sont inspirés par ses proches et sa vie personnelle.
Influence de la vie de l'auteur sur son ouvrage :L'auteur n’a pas vraiment de rapport direct avec les camps de concentration ou les camps d’extermination, mais connu la captivité car il fut incarcéré lorsqu'il était mobilisé en 1939 en tant qu'agent de liaison avec l’Angleterre à Dunkerque ; il sera libéré en 1943.
Hors, justement, son premier livre, «Week-end à Zuydcoote», raconte l’histoire de la retraite des troupes armées à Dunkerque face aux Allemands.
Analyse du livre : ( première page de couverture )
Le livre «La mort est mon métier» est paru en 1952 et est inspiré de la vie du premier commandant du camp d’Auschwitz, autrement dit Rudolf Franz Ferdinand Höss (renommé Rudolf Lang dans l'ouvrage). Les sources de l'auteur sont basées sur les rapports du psychologue qui a suivit Höss durant le procès de Nuremberg, sur ses écrits personnels lors de son emprisonnement et sur divers documents historiques. Pourtant, ce livre est avant tout une