la mort de socrate
Le tableau avait été commandé à David par Charles-Michel Trudaine de la Sablière. Il est actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art, à New York1. David exécuta plusieurs études préparatoires à la pierre noire, qu'on peut voir à Bayonne, Dijon, Tours, New York. Une étude, provenant d'une collection particulière, a été exposée à l'exposition David organisée à Paris à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française.
Dans ce tableau, on peut voir :
Socrate, l'index pointé vers le ciel, comme Platon sur le tableau de Raphaël (L'école d'Athènes) en référence à sa doctrine idéaliste, qui dialogue avec ses disciples sur l'immortalité de l'âme (dialogue du Phédon de Platon). On aperçoit à gauche, drapé assis et immobile, tournant le dos à Socrate, Platon qui, d'après les textes, n'aurait pas assisté à sa mort.
La Mort de Socrate est un poème de Lamartine, publié en septembre 1823, qui forme une suite naturelle aux Premières Méditations. Lamartine imite et traduit même, par endroit, le Phédon. Ce poème raconte les dernièrs entretiens de Socrate avec ses disciples au moment où il va boire la ciguë. Socrate laisse parler son génie, qui proclame que mourir, c’est
...briser ce nœud infâme
Cet adultère hymen de la terre avec l’âme
Puis il célèbre l’autre monde et la nature de Dieu, qu’il entrevoit un en trois personnes ; il meurt enfin le sourire sur les lèvres. Le poète a su faire parler son héros aux vers pleins de la grandeur antique ; cependant, il avoue que l’on sent dans son