La moral, l'éducation, la liberté
Avez-vous remarqué que les anciens premiers de classe ne sont pas ceux qui réussissaient le mieux dans la vie ?
Voici le thème que j’ai envie de vous présenter en ce mois de septembre, le mois de la rentrée des classes, le mois où nos enfants vont être jugés sur leurs capacités à pouvoir s’adapter à ce qui va leur être demandé… imposé, pour être en mesure de réussir la montée de classe !
Le bon élève sera celui qui aura pu retenir et restituer toutes les théories vues au cours de l’année. Son intelligence conventionnelle lui permettra d’avoir les meilleures notes, d’obtenir la reconnaissance d’être le meilleur élève, et aura par la suite un poste correspondant à ses brillantes qualifications.
Les mauvais élèves n’auront pas su s’adapter, s’intéresser. Certains souffrent de devoir s’appliquer dans des matières qui ne les intéressent pas et qu’ils sont pourtant poussés à devoir apprendre à cause du passage des examens.
Certains resteront dans la croyance d’être le mauvais élève, resteront en contact avec leurs échecs et auront par la suite un poste en fonction de ce que l’on a fait d’eux. D’autres seront projetés dans la vie en étant poussés par la réussite, par l’envie d’apprendre ce qu’ils aiment enfin, ce qu’ils ont envie de faire. La vie les poussera à se réaliser.
Dans le milieu scolaire, mais également dans pas mal d’’environnement… un lieu de travail, une relation d’amitié ou d’amour, il est plus facile d’exiger la discipline et de la renforcer par une attitude autoritaire, que d’éduquer les enfants dans le but de leur donner le sens de l’initiative joyeuse dans leur travail.
Il est plus facile de se revendiquer d’être quelqu’un en ayant su s’adapter aux savoirs de ses pairs et en ayant reçu leur reconnaissance, que de prendre le temps de se sentir libre d’être qui l’on est, d’oser revendiquer une connaissance qui survient de sa propre créativité.
Il est aussi plus rapide de se considérer comme un maître