la modalisation
C’est par le biais de la modalisation que l’énonciateur manifestera sa distance ou son engagement par rapport au sujet.
L'auteur est engagé
On dira que l'auteur est engagé quand celui-ci fera usage d'une bonne variété de marqueurs de modalité, qui sont autant de moyens lui permettant de signaler que le texte est bien issu de son point de vue personnel :
On emploie le vocabulaire connotatif (une valeur sémantique) pour attribuer une valeur péjorative, méliorative ou culturelle à un mot.
La valeur péjorative
La connotation est péjorative quand le sens ajouté par le mot est négatif.
1. Cet élève est paresseux.
2. Cette journée est triste.
3. L'arrangement esthétique de cette pièce est chaotique. La valeur méliorative
La connotation est méliorative quand le sens ajouté par le mot est positif.
1. Cet élève est discipliné.
2. Cette journée est merveilleuse.
3. L'arrangement esthétique de cette pièce est harmonieuse.
Les marques énonciatives sont les traces de la présence de l’énonciateur dans le discours argumentatif.
Les pronoms personnels (je, nous, moi) et les phrases incidentes (qui contiennent les formulations à mon avis, selon moi, d’après moi, etc.) sont des marques énonciatives. Les auxiliaires modaux et les verbes attributifs
Lorsque les verbes devoir, falloir, pouvoir, etc. sont utilisés comme auxiliaires (donc suivi d'un autre verbe), ceux-ci contribuent à la modalité d'un discours argumentatif puisqu'ils témoignent tous à leur façon d'un jugement issu d'un point de vue bien particulier, celui de l'auteur. Il en est de même pour certains verbes attributifs, comme paraître, sembler et avoir l'air.
Les auxiliaires modaux (exemple 1) et certains verbes attributifs (exemple 2) marquent l'engagement de manière explicite.
1. Les gouvernements devraient