La mito
On a connu le groupe Fiat moins confiant. Reste que, depuis qu’il a retrouvé de sa superbe, même Alfa Romeo, branche la plus reluisante du géant italien, cultive le goût du secret. Au point d’entretenir un suspense artificiel autour de ses nouveaux bébés et d’en faire devenir chèvre ses fans : la 500, lentement effeuillée sur Internet, aura donc montré la voix à la petite Mi.To, qu’Alfa Romeo destine à contrer la Mini, reine des urbaines snobs. Développée sur la plateforme de la Grande Punto, elle offrira en toute logique une habitabilité équivalente, un avantage sur la Mini, mal lotie, notamment coter coffre. Peu de points communs avec la Fiat à l’intérieur, hormis ce qui ne se voit pas : la base du volant, les commodos. Abstraction faite de ses quelques détails donc, tout est inédit : à commencer par la planche de bord très sportive, en matériaux partiellement moussés, un luxe auquel la Fiat n’a pas droit. Sombre, l’atmosphère dégagée est fidèle aux productions Alfa Romeo par son instrumentation galbé, ses inévitables aérateurs ronds et son panneau de commande légèrement orienté vers le conducteur. Mais point de console dévoreuse de centimètres ni d’instruments à gogo…Le constructeur semble avoir soigné la finition, même s’il faudra attendre le mois de juillet pour en juger plus précisément. On remarquera, à côté du levier de vitesse, la présence d’un « manetino » destiné à régler le mode de conduite du plus paisible au plus sportif. Rappelons que la Mi.To, qui s’échangera à partir de 16.000€, sera livré en série avec un système anti-dérapage et probablement un 1.4 l de 120 ch. Autre moteur au programme : un 1.4 l turbo de 155 ch. Et de diesel de 1.4 l 90 ch. et un 1.6 l 120 ch. Premiers essais programmé début juillet.
K.