La misere
Dans le même temps, j'ai retrouvé cette intervention de Victor Hugo à l'Assemblée Nationale (v. ci-dessous) datant du 09 juillet 1849.
Interpellant.
La simplicité et l'honnêteté intellectuelle des intervenants de l'époque, en tout cas de cet écrivain puissant, fait que l'on n'a pas besoin de craindre une manipulation populiste d'intellectuel(s) corrompu(s). Ce que Victor Hugo décrivait était la réalité, froide et dérangeante.
Mis à part le style et l'utilisation de formules d'époque, c'est facilement adaptable... à notre époque, pour peu que les éléments continuent sur une pente dangereuse d'appauvrissement social.
J'espère que les sociétés européennes ne régresseront pas à ce point. Je parle de sociétés européennes pour éviter le sentiment d'isolement... mais ce texte ne me fait pas songer à l'Allemagne ou la France ou à tout autre pays européen que je ne connais pas en suffisance. Il me fait songer à notre pays. La Belgique, côté wallon.
En ce qui concerne la Wallonie, quand j'entends des mandataires PS parler de "matière se limitant à les inspirer" à propos des mises en garde sérieuses de l'UE, alors que le MR réclame des économies structurelles importantes, notamment, on peut tout craindre...
S'ils pensent encore que tous les indépendants sont riches (pour ne citer que cet exemple), qu'ils aillent rendre visite à celles et ceux qu'ils ont mis sur la paille avec leurs taxes, impôts, frais et aberrations légales inadaptées à la réalité. Ils apprendront beaucoup, en dehors de la chaleur de leur salon.
Un indépendant "pauvre", ce n'est pas uniquement celui qui a de plus en plus de mal à payer ses factures, ou celui qui a déjà déposé le bilan : c'est aussi tout le potentiel de cet autre, obligé de chercher un emploi de salarié qui ne lui conviendra pas ou qu'il ne trouvera jamais, parce que s'installer en Wallonie coûte