La Mesure Du Mouvement (dissertation de philosophie)
En Physique, lorsque nous mesurons la vitesse d'un mobile, nous calculons l'espace que celui-ci parcourt en fonctions du temps qu'il met à parcourir cet espace. Je fais ainsi le rapport entre l'espace et le temps, qui sont deux grandeurs.Pour quantifier celles-ci je les divises respectivement en un nombre de parties variables; chacune de ces parties sont d'égales valeur. En ce sens l'espace et le temps me permettent de mesurer un mouvement, à savoir le déplacement d'un corps d'un point A à un point B. La mesure, elle, consiste à diviser une grandeur en un nombre de parties d’égale valeur pour la quantifier. Pourtant ce n'est pas le mouvement que j'ai mesuré dans la vitesse du mobile, mais bien deux grandeurs liées à ce mouvement. On peut noter, d'ailleurs que si je divisais le mouvement en un nombre de parties, de valeur égales, pour le quantifier comme n'importe qu'elle autre grandeur, il y aurait autant de mouvements distincts que de parties divisées . En revanche, le fait de parcourir un espace donné, revient bien à effectuer un mouvement. Ce qui nous conduit à nous demander pourquoi la mesure permettrait de rendre compte du mouvement ,alors que ce dernier est indivisible ? C'est pourquoi, après avoir vu que le mouvement peut être mesuré en fonction de grandeurs quantifiables, nous établirons que chercher la mesure du mouvement ne fait que l'occulter. Nous terminerons notre exposé, en prenant compte du fait que la mesure permet au mouvement d'exister.
Aristote dans La Physique définit le mouvement comme le passage entre deux extrêmes. En effet un objet issu de la Nature (qui est la cause du mouvement),à savoir un étant naturel, possède le principe de mouvement en lui, car il est « en puissance ». Ainsi un homme qui, par exemple,qui ne marche pas, possède en lui le principe de se mouvoir, en lui même, c'est à dire en puissance, Le fait de se mouvoir