La mer d'aral
En 1960, encore alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, elle couvrait 68 000 km2 et était la quatrième surface d'eau salée intérieure du monde. En 2000, cette superficie était divisée par deux. Cet assèchement, dû au détournement des deux fleuves, est une des plus importantes catastrophes environnementales du XXe siècle.
Sommaire
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* 1 Assèchement * 2 Conséquences biologiques et biomédicales * 3 Tentatives de sauvetage o 3.1 Construction d'une première digue o 3.2 Barrage de Kokaral * 4 Installation d'une base de fabrication d'armes biologiques sur l'île de Vozrozhdeniye * 5 Bibliographie * 6 Notes et références * 7 Sources * 8 Voir aussi o 8.1 Articles connexes o 8.2 Liens externes
Assèchement[modifier]
L'assèchement de cette mer fut planifié dès 1918[1]. Au début des années 1960, les économistes soviétiques décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria sont détournés pour irriguer les cultures (Canal du Karakoum). Ainsi en 1960 entre 20 et 60 km3 d'eau douce sont détournés. Le manque d'apport en eau assèche alors peu à peu la mer dont le niveau baisse de 20 à 60 cm par an. Elle a perdu 50 % de sa surface depuis 1960, 14 mètres de profondeur et 60 % de son volume[réf. souhaitée];en 2005 elle a perdu les 3 quarts de sa superficie , ce qui a augmenté la salinité de l'eau et tué quasiment toute forme de vie[2]. On peut retrouver des épaves de bateaux dans les plaines.
La séparation entre Petite mer au nord et Grande mer au sud date de 1989. L'évolution a d'abord laissé présager la disparition totale de la seconde à l'horizon 2025, avant que des travaux d'aménagement ne soient